Le weekend flahute des meudonnais (1/2)


 

10 membres de l’AS Meudon Cyclisme ont participé les 30 et 31 mars 2019 à deux randosportives belges organisées sur les parcours des célèbres classiques flandriennes Gand Wevelgem et Grand Prix E3.

Nous nous sommes retrouvés le vendredi soir dans la banlieue de Lille dans un hôtel de Wasquehall à 25 kilomètre de Wevelgem (départ de Gand Wevelgem) et 29 km de Harelbeke (départ du Grand Prix E3) et avons passé ensemble deux soirées conviviales agrémentées de quelques bières belges.

Gan-Welvelgem Cyclo – 30 mars 2019

Le samedi matin à 7h00, nous avons pris le départ de Gand Wevelgem Cyclo qui a réuni 6700 participants, 24 heures avant la course des pros. Les conditions météo étaient idéales : peu de vent ce qui est rare dans cette région, température de 7 degrés au départ et 18 degrés en milieu de journée, ciel bleu sans nuage.

Bernard, Yves, Bruno et moi-mêm avons effectué le grand parcours de 215 km,

Alan, Gilles, Jean-Jacques, Jérôme avaient opté pour le moyen parcours de 145 km

Dès le départ, nous avons emprunté à très vive allure des petites routes au revêtement parfois très dégradé dans la campagne flamande qui dégageait des odeurs d’épandage pas très agréables. De nombreux changements de direction nécessitaient des relances assez physiques et une grande prudence en raison de la présence fréquente de gravillons. Quelques faux plats montants ne facilitaient pas la tâche et après avoir suivi un peloton extrêmement rapide pendant une trentaine de kilomètres, nous avons décidé de lever un peu le pied pour préserver nos forces compte tenu de la suite du programme.

Au km 45, nous sommes passés sous l’arche de Menin construite en mémoire des soldats de la première guerre mondiale) et devant le magnifique monument gothique de la Halle aux draps à Ypres où un premier ravitaillement nous attendait.

La suite du parcours nous menait vers le Nord en direction de la mer dans les Moeren, zone plate et sans arbre redoutée par les cyclistes en raison du vent souvent présent qui nous a fort heureusement épargné en cette belle journée. Bruno a été victime d’une crevaison dans un nid de poule malheureusement non signalé par les cyclistes qui le précédaient. Nous sommes donc repartis à quatre avant d’être rejoint par d’autres groupes. Une trentaine de kilomètres plus loin, à l’entrée d’un petit secteur pavé, c’est Bernard qui a crevé et nous sommes à nouveau repartis à quatre mais avons rapidement réintégré un petit peloton.

Vers le 135ème kilomètre, nous avons abordé la partie accidentée du parcours avec huit côtes sur une quarantaine de kilomètres dont le célèbre Mont des Cats, le Mont Noir et le Mont Blanchisserie et pour finir l’ascension du mythique Mont Kemmel dont les 500 derniers mètres couverts de pavés très rustiques constitue un véritable défi avec une pente maximale de 23%. De nombreux cyclistes ont terminé cette ascension à pied et j’étais heureux en arrivant au sommet d’avoir réussi à rester sur mon vélo à la limite de l’équilibre sur mon braquet de 34X28 que j’ai trouvé bien gros …

 

Après la descente et quelques kilomètres très roulants, se présentaient les Plugstreets qui sont au programme de la course des pros depuis deux ans, cinq kilomètres de petites routes non goudronnées et poussiéreuses tracées en souvenir de soldats au milieu des champs et de cimetières de la Première Guerre Mondiale.

Après un dernier ravitaillement situé à trente kilomètres de l’arrivée, nous avons roulé à près de 40 km/h le long des berges de la Lys avant de passer sous l’arche d’arrivée sur la Vanackerestraat à Wevelgem avec une moyenne roulée de 30 km/h sur l’ensemble du parcours de 215 km et 1150 mètres de dénivelé.

A l’arrivée, Jean-Jacques qui en avait terminé avec le parcours de 145 km nous attendait. Tradition oblige, Jean-Jacques et moi, habitués de cette épreuve, avons accompagné Bernard, Bruno et Yves dans un petit troquet situé à côté de la ligne d’arrivée pour savourer frites, saucisses et bière dans une bonne ambiance et recharger les batteries avant le Grand Prix E3. Nul doute qu’après cette belle journée, les meudonnais qui ne connaissaient pas le parcours de cette classique regarderont la course de pros différemment, notamment l’ascension du terrible Kemmelberg.

Pierre Gadiou


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