Le dimanche 19 août dernier, j’ai participé à mon premier Nordschwarzwald Radmarathon. Cette épreuve se déroule dans la moitié nord de la Forêt-Noire, comme le nom l’indique en allemand. Le club organisateur est le RV Pfeil Magstadt, un club de tradition créé en 1905 et situé à quelques kilomètres à l’ouest de Stuttgart et au bord du massif de la Forêt-Noire. Le club propose différentes activités comme les courses sur route, le cyclotourisme, le cyclocross avec l’organisation d’une épreuve, l’organisation du Radmarathon, dont c’était la 25e édition cette année, selon le principe des randosportives et aussi le cyclisme artistique avec quatre victoires aux championnats du monde depuis 2001. Le jour du Radmarathon avait également lieu un Rallye proposant 4 distances entre 33 et 157 km. Le marathon était proposé en version standard avec 203 km et 3050 m de dénivelé ainsi qu’en version XL avec 250 km et 4100 m de dénivelé.
À 6 h 45, j’ai franchi la ligne de départ pour la version XL du Radmarathon. Je me suis incrusté rapidement dans un petit groupe de 4 coureurs avec un mini Tony Martin devant qui emmenait tout le groupe à vive allure jusqu’aux premières pentes. Le premier contrôle se situait dans la ville de Bad Teinach après 39 km, plus de 600 m de dénivelé et une moyenne de plus de 29 km/h. Comme les sources de Bad Teinach étaient l’un des deux sponsors principaux de l’épreuve, le choix des boissons aux points de contrôle était énorme. En solide, il y avait systématiquement des sandwichs au fromage et à la charcuterie, toutes sortes de gâteaux marbrés, des barres énergisantes et des fruits.
Après le cachet obligatoire et un ravitaillement rapide, j’ai repris la route avec le même groupe, mais déjà décimé à trois, voire à deux plus tard. La deuxième étape nous a fait rentrer dans le vif du sujet avec quelques pentes pas encore très raides, mais déjà relativement longues. La température commençait à monter aussi et approchait les 20 °C. Le deuxième contrôle était à Dobel au km 84. La moyenne avait chuté et les mètres de dénivelé s’étaient accumulés. Juste après le contrôle se situait l’entrée de la boucle XL que j’ai atteinte avec près d’une heure d’avance par rapport au délai limite.
La troisième étape a été sans aucun doute la plus dure avec dès le début une côte assez dure sur environ 3 km suivie de la difficulté du jour, l’ascension de Kaltenbronn d’environ 12 km avec un passage d’environ 6 km ou la pente atteignait fréquemment les 15 %. La température était également au rendez-vous avec 33 °C. Le contrôle n° 3 se trouvait peu après le sommet de cette ascension au km 127 à 933 m d’altitude, le point culminant de l’épreuve.
Au début de la quatrième étape, nous avons donc commencé par une grosse descente rapide suivie de montées et de descentes tout au long de l’étape jusqu’au retour à Bad Teinach au km 177 et environ 3000 m de dénivelé parcourus.
Un peu entamé par la fatigue, j’ai attaqué l’étape suivante de seulement 33 km, mais avec 750 m de dénivelé. Le petit plateau a beaucoup servi avant d’arriver au dernier contrôle de Huchenfelden au km 210 à la sortie du massif.
J’ai attaqué les 40 derniers kilomètres avec le dernier rescapé de mon groupe. Comme les 20 premiers km de cette dernière étape étaient très roulants, j’ai appuyé un peu trop. Une petite erreur qui m’a rattrapé dans les trois dernières bosses juste avant d’arriver à Magstadt. J’ai malgré tout fini par franchir la ligne d’arrivée au bout de 10 heures et demie, soit une moyenne de 23,8 km/h.
Content de ma journée, mon compagnon de route et moi avons arrosé celle-ci à l’arrivée avec un breuvage local réputé pour ses capacités réparatrices.
Michael